Nous allons commencer notre enseignement par une prière fervente d’invocation à l’Esprit de Dieu pour qu’il descende avec puissance sur nous.
Introduction. Une invitation à la présence divine
« Esprit de feu, descends et manifeste ta puissance ». Ce moment d’introduction spirituelle nous invite à une immersion profonde dans la présence de Dieu. C’est dans cette atmosphère de recueillement et de foi que nous pouvons faire le partage, avec un objectif clair : faire connaître Jésus-Christ, exalter la puissance du Saint-Esprit et rappeler la grâce d’être enfants de Dieu.
Le ton est ainsi donné pour que ce temps d’enseignement ne soit pas simplement informatif, mais un moment de transformation intérieure et d’édification spirituelle. L’invocation de l’Esprit Saint sert à préparer les cœurs et les intelligences, à ouvrir les esprits à la compréhension des Écritures, mais aussi à éveiller le discernement spirituel pour mieux faire face aux pièges de l’ennemi.
– Une gratitude pour la grâce d’être présent
Il est nécessaire de signaler que celui qui se penche en ce moment sur cet enseignement, ne le fait pas par mérite personnel, ni par hasard. C’est le fruit de la grâce divine, car beaucoup d’autres personnes auraient bien aimé entrer en possession de cet enseignement, mais qui, pour diverses raisons (absence de connexion, panne de courant, obligations professionnelles, maladie), ne le peuvent pas. Une invitation subtile à ne pas prendre ce moment de lecture à la légère, si Dieu l’a permis, c’est pour une raison précise.
– Une disposition du cœur pour recevoir l’enseignement
Avant d’entrer dans le vif du sujet, élevons une nouvelle prière pour demander à Dieu de faire fructifier cet enseignement dans la vie de chacun de nous :
« Ne permets pas que nous soyons là en vain. Mais fais que cela nous aide à grandir dans notre relation avec toi, à faire grandir notre sens du discernement et à grandir dans notre romance avec le Saint-Esprit.

L’enseignement ainsi présenté est comme une semence spirituelle. Les lecteurs sont appelés à se laisser transformer, à accueillir la parole avec foi, afin qu’elle produise du fruit dans leurs vies et dans celles de leur entourage. C’est dans cet état d’esprit que, pour clore ce préambule spirituel, nous allons dire cette prière : Notre Père qui est au cieux…
– Lancement de l’enseignement : un sujet sensible et dense
Le thème du jour est annoncé : les pratiques occultes. Un sujet délicat, souvent méconnu ou minimisé, mais qui mérite d’être exploré avec sérieux. C’est pourquoi ce thème riche et complexe sera traité en plusieurs parties. L’objectif clair étant d’informer, de former et de transformer les cœurs afin que chacun puisse comprendre les dangers de l’occulte et de s’en éloigner.
1. Définir les pratiques occultes
1.1. Qu’est-ce qu’une pratique ?
Le mot pratique désigne un acte répété, une manière de faire, une habitude. Par exemple, un praticien est une personne qui exerce activement une activité ou une fonction.
1.2. Qu’est-ce que l’occulte ?
Le terme occulte renvoie à ce qui est caché, secret, réservé à un cercle restreint souvent après une initiation ou des épreuves. Ce qui est occulte ne se révèle pas au grand jour, mais dans les ténèbres, à l’abri des regards.
Ainsi, une pratique occulte désigne des actes effectués dans le secret, souvent en lien avec des forces ou des connaissances non révélées au grand public, et généralement spirituellement dangereuses.
2. Quelques exemples de pratiques occultes
Pour illustrer concrètement cette notion, nous allons évoquer plusieurs formes de pratiques occultes courantes :
2.1. La divination
C’est une capacité revendiquée par certains à « voir » dans le passé, le présent et l’avenir. Une personne pratiquant la divination peut aborder quelqu’un dans la rue et lui révéler des aspects de sa vie intime sans avoir été informée auparavant. Elle prétend avoir un pouvoir de lecture surnaturelle du temps, ce qui constitue une transgression spirituelle grave.
2.2. La magie
La magie cherche à déjouer les lois de la physique, à accomplir des actes extraordinaires au-delà des règles naturelles. Qu’il s’agisse de la magie noire ou blanche, l’intention reste la même : accéder à des pouvoirs occultes pour influencer la réalité.
2.3. La sorcellerie
Très présente dans de nombreuses cultures, notamment en Afrique, la sorcellerie consiste à interagir avec des forces obscures pour manipuler les événements, nuire à autrui ou accéder à certains pouvoirs. En Occident, elle peut prendre la forme plus édulcorée de la magie blanche ou d’autres pratiques spirituelles non chrétiennes, mais l’essence reste la même.
2.4. Les pratiques occultes : une infiltration spirituelle insidieuse
Après avoir défini ce que sont les pratiques occultes et leur nature fondamentalement contraire à l’Esprit de Dieu, l’enseignement entre désormais dans une phase plus spécifique : l’exploration des formes contemporaines et subtiles de l’occultisme, ainsi que les degrés d’implication dans ces pratiques. Cette partie soulève avec clarté les dangers spirituels auxquels beaucoup sont exposés, parfois même sans le savoir.

3. Des pratiques occultes méconnues mais répandues
Parmi les formes d’occultisme souvent banalisées ou ignorées, certaines apparaissent comme anodines voire bénéfiques, mais cachent des réalités spirituelles troubles.
3.1. Le yoga : une apparence trompeuse
Le yoga est présenté comme une pratique de détente, de sport ou de bien-être, permettant d’atteindre un état de « zen ». Pourtant, l’enseignement affirme qu’en réalité, cette pratique ouvre des portes aux esprits malveillants, aux démons. Bien que perçu comme inoffensif dans nos sociétés occidentales, le yoga serait ainsi considéré comme une forme masquée d’occultisme, car il induit une forme de spiritualité étrangère à l’Esprit de Dieu.
3.2. Les cercles ésotériques
Les sociétés secrètes comme la franc-maçonnerie, les Templiers, la Rose-Croix, ou encore des cercles modernes comme les Lions Club ou Millionaire’s Club sont également pointés du doigt. Ces cercles reposent sur une connaissance cachée censée procurer pouvoir, richesse, ou développement intellectuel. Ils sont classés parmi les formes d’occultisme intellectuel, car elles placent l’homme au centre et proposent des forces spirituelles comme moyens d’élévation – ce qui constitue une forme d’idolâtrie.
4. Le maraboutage et les pratiques magico-religieuses
Autre expression courante et inquiétante de l’occultisme : le maraboutage, ainsi que les recours à des guérisseurs, voyants, devins ou praticiens traditionnels. L’enseignement est clair : toute invocation d’un esprit en dehors du Saint-Esprit de Dieu relève de l’occultisme.
Même si les résultats paraissent positifs (guérison, amour retrouvé, promotion, protection), ces pratiques sont en réalité des alliances inconscientes avec les puissances des ténèbres. Celui ou celle qui s’y adonne, même ponctuellement, devient lui aussi un occultiste.
Fort de tout ce qui précède, nous pouvons dire avec fermeté que :
« Si tu es déjà allé(e) chez un marabout une fois, si tu as l’habitude d’aller voir des marabouts, des guérisseurs, des voyants… sache que tu es un occultiste. »
5. L’occultisme, une offense directe à Dieu
Chaque fois qu’un individu remplace Dieu par une autre puissance spirituelle, il commet un acte d’idolâtrie. Cette vérité fondamentale est soulignée à travers le rappel du premier commandement :
« Je suis le Seigneur ton Dieu, tu n’auras pas d’autres dieux que moi. »
Selon le catéchisme de l’Église catholique, toute pratique occulte est un péché contre ce commandement. Peu importe qu’elle soit faite consciemment ou inconsciemment, toute tentative d’accéder à des pouvoirs surnaturels hors de Dieu est une forme de désobéissance grave.
6. Trois degrés d’implication dans les pratiques occultes
L’enseignement distingue trois niveaux d’implication, avec des exemples concrets à l’appui :
6.1. L’entrée involontaire
Il est possible d’être impliqué dans l’occultisme sans l’avoir choisi consciemment. Par exemple :
- Des enfants emmenés chez un marabout par leurs parents.
- Des personnes malades, inconscientes, transportées chez des guérisseurs sans leur accord.
- Des proches de confiance (amis, famille) qui vous emmènent dans un lieu occulte sans vous avertir.
Ces cas d’entrée involontaire exigent un discernement postérieur et une libération spirituelle, car même sans intention, l’âme a pu être infestée par des influences démoniaques.
6.2. La recherche volontaire
Dans ce deuxième degré, la personne cherche activement des solutions surnaturelles à ses problèmes :
- Obtenir une guérison.
- Avoir un enfant à tout prix.
- Progresser professionnellement ou socialement.
- S’enrichir rapidement grâce à des « portefeuilles magiques » ou des pactes.
Ces actes constituent une démarche consciente de substitution à l’action de Dieu. La quête de solutions rapides pousse certains à signer des pactes de sang, ouvrant ainsi la porte à une servitude spirituelle.
6.3. Devenir acteur de l’occultisme
Le troisième degré est celui où l’individu devient lui-même un instrument des ténèbres :
- Devenir médium, sorcier, voyant, ou pratiquer la divination (avec des coquillages, des cartes, des cauris, etc.).
- Être chrétien pratiquant, engagé dans l’Église, mais aussi invoquer des esprits ou pratiquer la sorcellerie en secret.
Ce niveau est considéré comme le plus grave, car il établit une relation directe avec les esprits démoniaques .Nous voyons ainsi l’ironie de certaines situations :
« Tu es chrétien, baptisé, communié, confirmé, choriste engagé., mais tu es celui qui jette les cauris. »
Ici, la contradiction entre apparence religieuse et pratique occulte active est mise en lumière comme une grave hypocrisie spirituelle.

7. Quand l’occultisme devient un pacte avec les ténèbres
Au-delà des pratiques occultes « indirectes » ou motivées par la recherche d’une solution temporaire, certaines personnes franchissent un seuil encore plus dangereux : la signature de pactes explicites avec Satan.
Ces pactes ne relèvent pas du symbolique. Ils sont bien réels et concrets. Il s’agit d’accords délibérés passés avec des puissances occultes, dans lesquels une personne s’engage à servir le diable en échange de quelque chose : pouvoir, argent, influence, protection, reconnaissance sociale ou succès.
« On signe un pacte, parfois avec du sang, parfois verbalement, parfois à travers un rituel. Et en échange, Satan donne ce qu’on lui a demandé… mais pour un temps limité. Dix ans, quinze ans, parfois même moins. »
7.1. Un succès rapide illusoire
Ce genre de démarche est souvent motivé par l’appât du gain. Certains anciens praticiens occultes confessent avoir gagné beaucoup d’argent, très rapidement. Par exemple, dans le cadre des consultations spirituelles ou divinatoires, il n’est pas rare de recevoir des « offrandes » ou « sacrifices » d’un montant élevé : 20 000, 50 000 francs ou plus par consultation. En une journée, cela peut représenter 100 000 francs ou davantage.
Cette richesse soudaine donne l’illusion d’une vie réussie, confortable. Mais c’est un leurre.
« On flirte avec les esprits, on fait des mélanges, on jette les cauries (objets de divination), on invoque des puissances obscures tout en prétendant servir Dieu. »
7.2. Une double vie spirituellement destructrice
Une autre forme d’implication pernicieuse est cette double vie s’agissant de certaines personnes qui pratiquent l’occultisme tout en affichant une appartenance chrétienne. Elles fréquentent l’église, prient, lisent la Bible, tout en continuant de consulter des entités occultes ou d’utiliser des objets consacrés à d’autres esprits.
Cela provoque une confusion spirituelle profonde et ouvre la porte à des troubles graves : instabilité émotionnelle, conflits familiaux, perte de paix intérieure, maladies mystérieuses, blocages persistants…
8. Le prix à payer est toujours trop élevé
S’il y a une vérité incontournable concernant les pratiques occultes, c’est celle-ci : tout ce qui est reçu en dehors de Dieu a un prix à payer. Et ce prix dépasse toujours ce que l’on imagine.
Les pactes occultes, qu’ils soient explicites (comme ceux signés consciemment avec Satan) ou implicites (comme certaines formes de spiritisme ou d’ésotérisme), ont tous un coût spirituel, émotionnel et physique. Ce qui semble être une bénédiction au départ devient rapidement un piège destructeur.
Exemples concrets de ce « prix caché » :
- Perte de la santé : des personnes témoignent avoir soudainement développé des maladies graves et inexplicables, peu de temps après avoir eu recours à des rituels ou après avoir reçu des « dons » occultes. Des douleurs chroniques, des cancers fulgurants, ou des troubles mentaux apparaissent sans antécédents médicaux clairs.
- Destruction familiale : les relations se dégradent inexplicablement. Mariages brisés, enfants révoltés, conflits incessants. Dans de nombreux cas, ces divisions sont accompagnées d’une atmosphère pesante dans la maison : cauchemars fréquents, disputes sans raison, sensation d’oppression.
- Dépression et isolement : les bénéficiaires de « richesses occultes » finissent souvent dans une profonde solitude intérieure. Malgré l’argent ou le pouvoir, ils ressentent un vide permanent, une absence de paix, et sont souvent victimes de pensées suicidaires ou de troubles anxieux sévères.
- Attaques spirituelles : cauchemars récurrents, paralysies du sommeil, voix mystérieuses, apparitions démoniaques, terreurs nocturnes, sensations de présence dans la chambre… Ces phénomènes ne sont pas rares chez ceux qui ont fléchi devant l’occultisme.
- Décès prématuré : certains récits font état de personnes mortes brutalement à l’échéance du pacte (par accident, maladie soudaine, ou suicide inexpliqué), comme si leur vie avait été « réclamée » en échange de ce qui leur avait été donné.
« Il te donne tout ça pendant 10 ans… et après ? »
Cette phrase glaçante résume le dilemme tragique. Car Satan ne donne jamais rien gratuitement. Il investit pour mieux détruire ensuite.

Conclusion de ce point: Même si les promesses occultes semblent séduisantes : argent facile, célébrité, pouvoir, succès, le prix à payer est toujours disproportionné et destructeur. Ce que l’on gagne à court terme, on le perd à long terme, souvent au centuple. Rien ne vaut la paix, la joie et la liberté que donne Jésus-Christ.
9. Un appel urgent à la vigilance et à la repentance
Cet article, nourri de témoignages authentiques et d’observations vécues, n’a pas pour but de condamner mais de réveiller. De nombreux croyants, parfois sans le savoir, se retrouvent piégés dans des pratiques occultes camouflées sous une apparence inoffensive ou spirituelle.
Il est essentiel de :
- Faire un examen de conscience sincère : Ai-je consulté des voyants ? Ai-je porté des objets « de protection » ? Ai-je reçu des prières douteuses ?
- Renoncer explicitement à toute forme d’occultisme passé ou présent.
- Demander à Dieu, par Jésus-Christ, la libération et la purification spirituelle.
- Chercher un accompagnement spirituel solide, dans une église fondée sur la vérité biblique.
Conclusion. Choisir la lumière, renoncer aux ténèbres
L’implication dans l’occultisme, quelle qu’en soit la forme ou la motivation, est une porte ouverte à des puissances qui ne veulent pas notre bien. Il ne s’agit pas d’une croyance dépassée ou d’un sujet marginal : c’est une réalité spirituelle qui touche des millions de personnes, souvent sans qu’elles en aient conscience.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il existe un chemin de sortie. Jésus-Christ a déjà vaincu toutes les puissances des ténèbres. Il offre le pardon, la restauration, et une vraie liberté à ceux qui viennent à Lui de tout leur cœur.
« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » – Jean 8:36

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