Introduction : Un appel urgent à la libération

Viens, Esprit-Saint,
Remplis mon cœur de ta lumière,
Inspire mes pensées, guide mes pas,
Répands en moi ton feu d’amour.
Que ta paix me transforme,
Et que ta présence me fortifie.
Amen

Dans ce volet de notre série sur les pratiques occultes, nous abordons un thème crucial et profondément libérateur : la délivrance de l’occultisme. Trop souvent, des hommes et des femmes s’engagent consciemment ou inconsciemment dans des pratiques qui ouvrent des portes spirituelles néfastes. La grande question que beaucoup se posent, à la lumière de l’enseignement de la Parole, est : « Que devons-nous faire ? »

À l’instar de la foule interpellée par la prédication de Pierre le jour de la Pentecôte, cette question naît d’un cœur touché, d’un esprit en quête de vérité et de réconciliation avec Dieu. Nous allons reprendre fidèlement les grandes lignes de cet enseignement oral de manière claire et approfondie.

Pourquoi parler de délivrance de l’occultisme ?

La question de la délivrance est une suite logique à la prise de conscience. Lorsque l’on découvre que certaines pratiques : horoscopes, maraboutisme, sorcellerie, adhésion à des sectes comme la franc-maçonnerie ou la rose-croix, sont incompatibles avec la foi chrétienne, il devient urgent de se positionner spirituellement. L’objectif de cet enseignement est d’éclairer les étapes à suivre pour sortir véritablement de l’occultisme et revenir à Dieu.

Une démarche personnalisée et guidée par le Saint-Esprit

Il est important de souligner que ce processus de délivrance n’est pas une méthode rigide ou linéaire. Il ne s’agit pas d’un plan figé en dix étapes à suivre dans un ordre strict. Chaque cas est unique et nécessite un accompagnement personnalisé, en fonction :

  • Du niveau d’implication dans les pratiques occultes
  • Du niveau spirituel de la personne concernée
  • De la formation spirituelle préalable (catéchèse, vie de prière, connaissance de la foi chrétienne).

C’est le Saint-Esprit qui, à travers la prière, la Parole et les accompagnateurs spirituels, guide la personne pas à pas vers la libération.

1. Les différentes étapes pour sortir de l’occultisme

Voici les premières étapes abordées dans cet enseignement :

1.1. Identifier la pratique occulte

La première étape consiste à poser un diagnostic spirituel honnête. Il faut reconnaître les pratiques occultes auxquelles on a participé, volontairement ou non. Cela inclut notamment :

  • La consultation des horoscopes ou des astres ;
  • Le maraboutage et la sorcellerie ;
  • Les voyages astraux, les pratiques d’Iboga ou de vaudou ;
  • Les sectes ésotériques telles que la franc-maçonnerie, la rose-croix, le Lion’s Club, le Millionnaire Club
  • Toute communication avec les esprits des morts ou des entités spirituelles autres que le Saint-Esprit.

Chaque fois qu’un soi-disant « esprit » est invoqué en dehors du Saint-Esprit, il s’agit d’une implication dans le monde occulte.

1.2. Demander pardon à Dieu

Après l’identification, il est impératif de demander pardon à Dieu. Ce pardon doit être sincère, profond et précis. Il s’agit de confesser devant Dieu les pratiques dans lesquelles on a été impliqué, en reconnaissant qu’elles ont ouvert des portes spirituelles nocives dans sa vie.

Exemples de prière :

  • « Seigneur, je te demande pardon d’avoir consulté les marabouts. »
  • « Je te demande pardon pour avoir flirté avec la sorcellerie ou manipulé les esprits des morts. »

1.3. Renoncer à la pratique

La repentance implique un changement radical : renoncer à toute pratique occulte. Demander pardon sans renoncement est inefficace. Cela revient à vouloir effacer un péché sans changer de comportement. Ce principe, d’ailleurs, s’applique aussi dans d’autres domaines spirituels, comme celui de la confession.

Un exemple frappant : vivre en concubinage tout en se confessant d’un péché de fornication est une contradiction. Le pardon n’a de sens que s’il est accompagné d’un réel engagement à changer.

2. Le vrai sens de la confession : sincérité et ferme propos

Dans cette partie de l’enseignement, il est question  d’approfondir un aspect fondamental du cheminement chrétien : la confession authentique. C’est-à-dire dénoncer l’hypocrisie de ceux qui se confessent tout en continuant volontairement à vivre dans le péché, en particulier dans les situations de concubinage.

« Qu’est-ce que tu confesses? La fornication. Mais dès que tu rentres, c’est pour faire quoi ? »
Cette interpellation directe met en lumière une contradiction fréquente : certains confessent des péchés qu’ils n’ont aucune intention d’abandonner. Cela va à l’encontre de ce que l’Église appelle le ferme propos, qui est la résolution sincère de ne plus recommencer.

Le ferme propos n’est pas une simple promesse en l’air, mais un engagement réel, souvent accompagné de décisions concrètes et parfois douloureuses : se séparer d’une personne, quitter un environnement toxique, couper certains liens. Car tant que cette décision n’est pas prise, la confession reste incomplète, et l’âme demeure exposée à l’influence du péché.

La gravité de la communion sacrilège

Rappelons-nous l’avertissement sévère de saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens (1Co11, 29) «ceux qui communient sans être en état de grâce mangent et boivent leur propre condamnation. ». Ce n’est pas une simple règle disciplinaire, c’est une question de vie spirituelle et même physique :

« C’est pour ça que beaucoup sont malades et beaucoup sont morts. »

L’Église, par amour pour ses enfants, recommande à ceux qui vivent dans le péché grave comme le concubinage de ne pas communier tant qu’ils n’ont pas régularisé leur situation. La confession ne devient valable et libératrice que lorsqu’elle est accompagnée de cette volonté radicale de changement.

Confession et délivrance : le plus puissant des exorcismes

Il est affirmé ici avec force que le meilleur des exorcismes est la confession suivie de la communion en état de grâce. Les vrais exorcistes le reconnaissent : rien ne libère davantage qu’un cœur sincèrement repentant, qui s’est détourné du péché et a reçu le Christ dans une âme purifiée.

Le problème, c’est que trop de confessions manquent de sincérité. L’individu sait déjà qu’il retombera dès sa sortie du confessionnal. Ce n’est pas la chute future qui est condamnée, mais l’intention délibérée de retomber. Un véritable repentir implique une douleur sincère pour le péché et des actions concrètes pour l’éviter à l’avenir.

« S’il y a des séparations à faire, je me sépare. S’il y a des relations à arrêter, j’arrête. »
 « S’il y a des décisions difficiles à prendre pour vivre dans la sainteté, je les prends. »

3. Renoncer, détruire, se libérer : la purification spirituelle complète

Après la confession vient une étape cruciale dans le processus de délivrance de l’influence occulte : la destruction des objets liés aux pratiques occultes. Ces objets que sont : poudres, talismans, flacons, chaînes, bagues, écorces, etc… sont souvent des points d’ancrage spirituels permettant aux démons de maintenir une emprise.

« Même si tu confesses, tu renonces, mais tu ne te sépares pas de ces objets, il y aura toujours une porte d’entrée. »

La destruction est un acte de foi radical, un acte de rupture définitive, d’où l’insistance sur l’importance de cette étape :

« Et si cela vous dépasse, allez les remettre aux prêtres qui va les détruire au nom de Jésus. »

Cette séparation physique symbolise le divorce spirituel avec les ténèbres. Elle est indispensable pour bloquer toutes les tentatives d’infiltration des esprits démoniaques.

3. Expulser les démons et fermer les portes

3.1. L’expulsion des démons

Certains esprits sont assignés à une mission spécifique : ruiner la santé, détruire les finances, maintenir une emprise émotionnelle ou psychologique. Ces démons sont souvent le « prix à payer » pour des faveurs occultes passées.

Un exemple concret est donné :

Un individu qui reçoit un gain matériel via un marabout, mais en échange, voit sa santé ou celle de ses proches continuellement affectée, provoquant des dépenses répétées et une impossibilité d’épargner.

Un acte d’exorcisme est alors nécessaire : il faut prendre autorité au nom de Jésus pour commander à ces esprits de quitter la vie de la personne. Mais cela n’est efficace que si la confession est authentique et les objets occultes détruits.

3.2. Fermer les portes spirituelles : péchés et blessures

Enfin, il ne suffit pas d’expulser les démons. Il faut aussi fermer les portes qui ont été ouvertes, et celles-ci ne sont pas seulement physiques. Certaines blessures intérieures ou péchés non résolus peuvent continuer à servir de points d’accès.

Parmi ces portes, il faut citer :

  • La colère non pardonnée
  • Les blessures émotionnelles anciennes
  • Les péchés enracinés

« Tu crois même parfois que tu as pardonné, mais dès qu’on revient sur le sujet, tu veux seulement… »

Cette dernière phrase, incomplète, annonce probablement un retour sur la question du pardon véritable, qui fera l’objet de la notre enseignement.

4. La guérison intérieure : une étape incontournable

Un point souvent négligé mais essentiel dans le processus de délivrance des pratiques occultes est la guérison intérieure. Les blessures spirituelles, affectives et psychologiques laissées par ces expériences profondes sont comparables à une eau trouble dans un seau. Lorsqu’on cesse de remuer, l’eau semble claire, mais les impuretés sont toujours au fond. Il en est de même pour certaines blessures émotionnelles : elles peuvent sembler apaisées en surface, mais au moindre choc, elles ressurgissent.

C’est pourquoi le pardon véritable, inspiré par l’Esprit Saint, est indispensable. Il ne suffit pas de dire qu’on a pardonné ; encore faut-il que la paix s’installe profondément. Ces blessures non guéries peuvent devenir des portes ouvertes à l’oppression spirituelle.

4.1. La fermeture définitive des portes occultes

Pour une délivrance effective, il est fondamental de fermer toutes les portes par lesquelles les esprits impurs avaient accès à la vie de la personne. Cela implique notamment :

  • Pardonner sincèrement à ceux qui nous ont blessés.
  • Détruire tous les objets occultes (livres, talismans, statues, vêtements ou tout autre élément consacré).
  • Renoncer verbalement et spirituellement à toute implication passée dans ces pratiques.

Ces actions doivent être accomplies au nom de Jésus-Christ, avec foi et fermeté. Une fois les portes fermées, l’autorité spirituelle empêche toute ré infiltration des esprits.

4.2. Se cacher en Christ : devenir invisible au monde occulte

Une étape spirituelle puissante dans la libération est la mise à l’abri de la personne dans le Christ. Dans le monde occulte, les esprits cherchent des âmes vulnérables à tourmenter, souvent la nuit à travers des manifestations comme les oppressions nocturnes ou les attaques spirituelles. Par la prière, la personne est spirituellement dissimulée aux yeux des agents du mal.

« Tu es caché en Jésus-Christ. »

Cela signifie qu’elle devient invisible dans le monde spirituel, inaccessible aux esprits qui cherchent à nuire.

4.3. La guérison physique : libérer le corps des séquelles occultes

Les pratiques occultes peuvent laisser des séquelles physiques durables : douleurs chroniques, maux de tête, troubles digestifs, problèmes gynécologiques comme les kystes ou les fibromes, etc. Ces affections ont souvent une racine spirituelle, même si elles se manifestent dans le corps.

Le processus de guérison comprend donc :

  • Une prière de guérison physique, en demandant à Dieu d’intervenir.
  • Le recours à la médecine conventionnelle, sans négliger les traitements médicaux prescrits.
  • Une prière sur les médicaments, pour que même ces traitements soient sanctifiés et participent à la libération globale, en atteignant la racine spirituelle du mal

4.4. Soigner les traumatismes : l’importance de la guérison émotionnelle

Enfin, la guérison intérieure passe aussi par un accompagnement psychologique et spirituel. Certaines expériences dans l’univers occulte sont profondément traumatisantes. Elles laissent des séquelles intérieures lourdes à porter.

Le prédicateur raconte ici un cas bouleversant : une famille dont les enfants redoutaient de rentrer à la maison le jeudi, jour où, selon les règles d’une secte, ils devaient manger des excréments. Une horreur spirituelle imitée du monde chrétien : alors que les chrétiens célèbrent l’Eucharistie le jeudi, les sectes inversent ce rite dans un objectif de profanation.

« Le diable imite Dieu, mais toujours dans le mauvais sens. Il est le singe de Dieu. »

Cette imitation perverse entraîne des blessures profondes dans l’âme des victimes. Ces enfants ont été marqués à vie par cette pratique. D’où l’importance de prier pour la restauration complète de l’âme, en demandant à Dieu de guérir les traumatismes liés à ces rites iniques.

Conclusion : un processus intégral de libération

La délivrance des pratiques occultes ne peut être superficielle. Elle doit être intégrale : spirituelle, psychique, physique et émotionnelle. Elle comprend plusieurs étapes clés :

  • La renonciation explicite aux pratiques occultes.
  • Le pardon sincère.
  • La fermeture des portes spirituelles.
  • La guérison physique et intérieure.
  • Et la protection spirituelle permanente en Christ.

Ce chemin n’est pas toujours facile, mais il est possible. Par la puissance du nom de Jésus-Christ, la vie peut être restaurée et libérée de toute emprise occulte. Il suffit de faire le pas de foi, d’accepter l’aide, de se laisser conduire par l’Esprit Saint et par des ministères de délivrance compétents et fidèles à l’Évangile.


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