Invoquons la puissance du saint Esprit de Dieu sur nous et sur ces lieux qui nous abritent: « O souffle, souffle de Dieu nous t’accueillons, viens purifier nos cœurs… ». Esprit-Saint de Dieu, nous t’invitons en ce lieu. Viens remplir nos cœurs, illumine nos esprits, dispose-nous à recevoir la Parole. Ouvre nos oreilles, afin que nous entendions ta vérité. Ouvre nos cœurs, afin que nous l’accueillions avec foi. Viens nous enseigner, nous corriger, nous fortifier. Que ta lumière chasse toute confusion, et que ton feu ravive en nous la soif de Dieu. Viens, Esprit de sagesse, Esprit de vérité, Esprit de vie. Sois au centre de cet enseignement, et conduis-nous dans toute la vérité. Amen. »

1- Un rendez-vous spirituel ponctuel pour le discernement
Chaque fois que besoin est, l’espace Pharmacie Spirituelle Chrétienne nous rassemble autour d’un enseignement conçu pour éveiller notre conscience spirituelle et nous offrir des médicaments pour le bien-être de notre âme. Ces médicaments prennent la forme de méditations, prières, témoignages et enseignements inspirés de la Parole de Dieu.
Cette fois encore, l’attention est tournée vers un sujet délicat mais crucial : les pratiques occultes. Ce thème, déjà amorcé précédemment, mérite d’être exploré en profondeur afin de révéler les dangers spirituels qui se cachent derrière ces pratiques souvent banalisées ou méconnues.
2- Définir l’occulte : ce qui est caché n’est pas toujours inoffensif
Dans une approche pédagogique, l’enseignement rappelle d’abord que le terme pratique désigne une manière d’agir, un comportement. L’occulte, quant à lui, fait référence à ce qui est caché, secret. Par conséquent, une pratique occulte est une manière d’agir secrète, souvent opérée dans des cercles fermés ou dans l’ombre.
Mais pourquoi ces pratiques sont-elles dissimulées ? Parce qu’elles sont dangereuses. Ce n’est pas leur discrétion qui les rend anodines, mais bien leur nature pernicieuse. Ces actions secrètes sollicitent l’aide d’esprits qui ne sont en rien affiliés au Saint-Esprit de Dieu. Elles invoquent au contraire des puissances obscures : des démons.
3- Marabouts, invocations des morts, ésotérisme : des portes vers le monde occulte
Parmi les formes de pratiques occultes évoquées figurent :
- Les consultations chez les marabouts
- Les invocations d’esprits, notamment ceux des morts
- Les pratiques ésotériques
Ces actions consistent à chercher des réponses ou des résultats en dehors du cadre divin. Et souvent, ceux qui y ont recours s’en remettent à des “esprits” qu’ils ne prennent pas le temps d’identifier. Or, ces esprits sont des démons.

4- Origine des démons : de la lumière aux ténèbres
Pour comprendre ce phénomène, il est essentiel de revenir à l’origine des démons. A l’origine, ceux-ci étaient des anges créés par Dieu, tout comme leur chef : Lucifer, aussi appelé Satan. Lucifer était un ange splendide, un porteur de lumière d’où son nom : Lux fer (lumière, porteur).
Mais son orgueil l’a poussé à se rebeller contre Dieu. Une grande guerre éclate alors dans le ciel, comme le décrit l’Apocalypse : l’archange Michel et ses anges ont combattu Lucifer et ses partisans. Ces derniers ont été vaincus, chassés du ciel et ont perdu leur place auprès de Dieu. Les partisans de Lucifer transformés en démons l’ont rejoint dans sa rébellion.
Ces êtres déchus, ayant conservé certains pouvoirs en raison de leur nature angélique initiale, sont capables d’accomplir des choses étonnantes. C’est pourquoi un marabout qui collabore avec eux peut fournir des résultats visibles. Mais ces résultats ne viennent pas de Dieu, et ils ont un prix spirituel très élevé.
5- Des pactes dangereux : la fausse amitié du diable.
Lorsqu’un individu s’adresse à ces esprits à travers un marabout ou toute autre personne faisant des pratiques occultes, il entre en relation avec des puissances qui ne servent pas Dieu. Il est séduit par des promesses : “Tu auras ton travail, ton mariage, ton succès”. Mais Satan n’est jamais l’ami de l’homme. Il utilise la frustration, l’impatience, les prières restées sans réponse pour pousser l’homme vers une solution facile mais fatale.
Car tout ce que le diable donne, il le reprend avec des intérêts. Le retour est souvent plus douloureux que l’attente initiale.
Une image parlante illustre l’intention du diable : incapable d’affronter Dieu directement car il n’est qu’une créature devant le Créateur, Satan s’en prend à ce que Dieu aime le plus : l’homme.
6- Le stratagème de Satan : blesser Dieu en blessant l’homme
Comme un ennemi impuissant face à un adversaire puissant, mais qui trouve une faille en s’attaquant à son enfant, Satan attaque l’homme pour blesser Dieu. Car Dieu aime l’homme d’un amour incommensurable, un amour qui rend vulnérable, au sens noble du terme.
Cet amour divin rend la souffrance humaine intolérable aux yeux de Dieu. Satan le sait et cherche donc à nous atteindre pour atteindre Dieu.

7- La vigilance est une nécessité spirituelle
C’est pourquoi, en tant que croyants, nous ne pouvons nous permettre la distraction spirituelle. Le diable n’a aucune pitié. Il agit avec ruse, en se faisant passer pour un allié, en nous offrant des “solutions” immédiates à nos problèmes, alors qu’en réalité il nous tend un piège.
Il nous fait croire à une amitié alors qu’il prépare notre chute.
8- La bénédiction divine contre les séductions occultes : une mise en garde sérieuse
A la suite de cet enseignement, les chrétiens continuent à être mis en garde contre les conséquences dramatiques des pratiques occultes, notamment lorsqu’elles sont entreprises dans l’espoir d’obtenir des gains rapides ou des avantages illusoires. D’où l’insistance sur un point fondamental de la foi chrétienne : la véritable bénédiction ne vient que de Dieu, et elle ne s’accompagne d’aucun chagrin.
« Il n’y a que la bénédiction de l’Éternel qui ne s’accompagne d’aucun chagrin. » – Proverbes 10, 22
Lorsque des individus cherchent à obtenir des faveurs à travers les voies du maraboutage, de la magie ou de tout autre pacte spirituel douteux, ils ne réalisent pas qu’ils s’exposent à de lourdes conséquences spirituelles. Le retour de manivelle, si on peut le dire, est inévitable : tôt ou tard, ce qui a été reçu à travers des moyens ténébreux devra être payé ou remboursé. Et c’est à ce moment-là que beaucoup viennent frapper à la porte de l’Église, cherchant un prêtre exorciste pour « gérer le retour ».
9- Le rôle de l’Église : avertir et accompagner
L’objectif des enseignements qui nous sont dispensés n’est pas de condamner, mais d’avertir avec amour, de rappeler qu’il est possible de sortir de ces chaînes spirituelles par la miséricorde de Dieu. Cependant il faut d’abord être conscient de ce que l’on provoque dans le monde spirituel lorsqu’on s’engage dans de telles pratiques.
L’enseignement insiste aussi sur la fidélité au premier commandement :
« Je suis le Seigneur ton Dieu, tu n’auras pas d’autre Dieu que moi… » – Exode 20
Tout recours à la magie, à la divination, ou à des forces occultes est une transgression directe de ce commandement. C’est un adultère spirituel, une trahison envers le Dieu unique, qui exige une foi entière et indivisible.

10- La lumière contre les ténèbres
Notre enseignement s’appuie également sur l’Épître aux Éphésiens pour illustrer l’incompatibilité totale entre la vie chrétienne et les pratiques occultes :
« Autrefois, vous étiez ténèbres. Maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière. Conduisez-vous comme des enfants de lumière. » – Éphésiens 5, 8
Les activités des ténèbres sont qualifiées de stériles, improductives, vaines. Le chrétien est appelé à démasquer ces œuvres, à ne jamais y participer, et surtout à en avertir les autres. C’est ce que nous, chrétiens devons faire : dénoncer avec clarté, mais toujours avec un souci pastoral; d’éduquer et de rassembler.

11- Bible et catéchisme : des piliers pour une foi solide
Le message est clair : la formation dans la foi est essentielle. Le chrétien ne doit pas se contenter de connaissances vagues ou approximatives. Il est appelé à lire sa Bible, à connaître les Écritures, et à s’appuyer sur des documents solides comme le Catéchisme de l’Église catholique, dont on rappelle les références essentielles :
- Numéros 2115, 2116, 2117 du Catéchisme de l’Église catholique : ces paragraphes abordent spécifiquement la condamnation de la divination, de la magie et de la superstition.
N.B : tout catholique sérieux doit posséder ce catéchisme et s’en servir comme d’un guide doctrinal pour discerner le bien du mal, comprendre les fondements de la foi et se défendre contre les dérives spirituelles.
« Quand quelqu’un quitte l’Église catholique, c’est qu’en fait il n’a jamais été vraiment catholique. »
Cette phrase forte exprime une conviction profonde : un catholique bien formé, enraciné dans l’enseignement biblique et catéchétique, est inébranlable. Même lorsque certaines vérités sont difficiles à accepter, elles finissent par être comprises avec la maturité spirituelle.
12- Une génération de catholiques bien formés
L’enseignement se conclut provisoirement sur une note d’appel : former une génération de catholiques solides, capables de défendre leur foi avec intelligence et assurance. Chacun est appelé à prendre des notes, à lire, à se former continuellement pour pouvoir « rendre compte de l’espérance qui l’habite », selon 1 Pierre 3, 15.
« Le rêve, c’est une génération de catholiques bien formés, qui savent expliquer leur foi. »
Il est regrettable de constater que lors de la diffusion de l’enseignement dans un groupe WhatsApp de 550 personnes, seuls 22 sont connectés, tandis que certains sont distraits ou endormis. Ce constat met un accent sur l’importance de l’engagement personnel sincère et actif que doit avoir chaque chrétien dans le cheminement de foi.

13- Le rejet des fausses promesses et l’appel à une foi éclairée
Le message central se renforce : seule la bénédiction de Dieu est véritable et sans conséquence négative. Redisons-le encore : « Il n’y a que la bénédiction de l’Éternel qui ne s’accompagne d’aucun chagrin », confère Proverbes 10, 22, pour ancrer notre discours dans l’Écriture. Toute autre forme de “bénédiction », notamment celle obtenue par des pactes ou pratiques occultes,pour ne pas parler de malédiction, est inévitablement suivie de souffrances, de désillusions ou de « retours » spirituels destructeurs.
14- Les pactes occultes : une illusion à double tranchant
Lorsqu’une personne se tourne vers des marabouts ou autres sources occultes pour obtenir des faveurs, elle croit souvent avoir trouvé une solution facile. Cependant, l’orateur met en garde contre cette facilité apparente : « Vous tous, vous allez gérer le retour. » Ces retours — conséquences spirituelles, morales ou psychologiques — ne se font pas attendre. Souvent, ceux qui s’y sont aventurés finissent par rechercher un prêtre exorciste, comme le « padre Arsène », pour s’en sortir.
15- Péché contre le premier commandement
L’enseignement souligne ensuite l’importance du premier commandement : « Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi ». En s’adonnant à la divination, à la magie, ou à d’autres formes d’occultisme, on trahit ce commandement fondamental. Nous lisons dans Éphésiens 5, 8-11, un passage qui exhorte les croyants à « ne prendre aucune part aux activités des ténèbres, mais à les dénoncer ». Le chrétien est appelé à vivre dans la lumière, à rechercher ce qui plaît à Dieu, et non à s’aventurer dans les ténèbres par curiosité ou désespoir.
16- Catéchisme de l’Église catholique : un guide incontournable
Le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) est présenté comme une ressource essentielle pour tout croyant désireux de mieux comprendre sa foi. Chacun doit se procurer ce document fondamental, accessible en différentes versions (petit format ou format A4). Prenons pour référence les paragraphes 2115 à 2117, qui abordent directement les pratiques occultes :
- CEC 2115 : Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints, mais l’attitude chrétienne consiste à faire confiance à la Providence et à rejeter toute curiosité malsaine sur l’avenir.
- CEC 2116 et 2117 : condamnent la divination, la magie, la superstition, et rappellent leur incompatibilité avec la foi chrétienne.
17- La prophétie véritable contre les dérives
Un point important est abordé : la distinction entre une révélation authentique du Saint-Esprit et une imitation trompeuse par d’autres esprits. Une précision vaut la peine d’être faite : « Si c’est le Saint-Esprit qui te révèle, il n’y a pas de problème. Mais si c’est un esprit qui n’a rien à voir avec le Saint-Esprit, là, il y a un problème. »
Ainsi, même si certains prophètes peuvent démontrer des dons impressionnants en révélant des détails personnels ou en « devinant des faits cachés cela ne doit pas être un motif d’admiration aveugle. La véritable foi repose sur une relation de confiance avec Dieu, pas sur la recherche effrénée de signes ou de prédictions.

18- La responsabilité de se former
Enfin, un appel vibrant à la formation est lancé. Trop souvent, les catholiques sont mal préparés, ignorants des textes bibliques et du catéchisme, ce qui les rend vulnérables aux manipulations spirituelles, d’où l’exhortation à noter les références, à lire la Bible et le catéchisme, et à se former sérieusement pour pouvoir « rendre compte de l’espérance qui vous habite » (cf. 1 Pierre 3, 15).
Il n’est pas anodin de revenir sur la triste vérité selon laquelle bien qu’il y ait des centaines de membres dans des groupes WhatsApp, seuls une poignée suivent réellement les enseignements bibliques. Pourtant, cette formation est le socle pour l’acquisition d’une foi solide, consciente et assumée.
À retenir : la foi catholique ne se vit pas dans la superstition ou la naïveté, mais dans la lumière, la vérité et une confiance sereine en la Providence divine. Se former, lire, comprendre, et demeurer fidèle à l’enseignement de l’Église est non seulement une nécessité spirituelle, mais aussi une responsabilité envers soi-même et sa communauté.
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